Le 6 novembre 2025, les actionnaires de Tesla sont face à un choix sismique. Ils doivent valider ou rejeter un plan de rémunération pour Elon Musk évalué à 1 000 milliards de dollars. Ce vote, l’un des plus controversés de l’histoire moderne, divise profondément les investisseurs. Il pourrait soit cimenter le contrôle du PDG sur son empire, soit ouvrir une ère d’incertitude majeure. La tension est palpable à l’approche de cette assemblée générale historique.
Le cœur du réacteur : Un plan de compensation hors normes
Ce plan, soutenu par le conseil d’administration, lie la fortune de Musk à des objectifs extrêmes. Mais les grands investisseurs dénoncent un risque de dilution et un problème de gouvernance.
Un package pour atteindre 29 % du capital
Le cœur du scrutin, c’est ce plan de compensation Musk massif, ardemment soutenu par le conseil d’administration. Il est entièrement composé d’actions. Son attribution est conditionnée à l’atteinte d’objectifs jugés titanesques, comme une croissance massive de la capitalisation boursière et de l’EBITDA. Si approuvé, il permettrait à Musk d’accroître sa part dans Tesla, atteignant potentiellement 29 % des actions avec droit de vote. En clair, cela consoliderait son influence sur les décisions stratégiques.
Les « Grands Z’invests » votent non
Ce plan n’est pas sans opposants. Plusieurs grands fonds de pension et agences de conseil en vote (les proxy advisors) ont recommandé un « non » ferme. Ils dénoncent les risques pour la gouvernance de Tesla. Sont pointés du doigt une dilution excessive des actionnaires existants et des objectifs qualifiés d’« irréalistes ». Pour ces critiques, un tel montant astronomique représente un pari risqué sur un seul homme, aussi visionnaire soit-il.
L’ultimatum d’Elon Musk fait planer le doute
Le 6 novembre n’est pas seulement un vote sur l’argent. Il s’agit aussi de l’avenir de xAI et, surtout, de la menace à peine voilée de Musk de quitter le navire si son plan est rejeté.
La connexion xAI s’invite au vote
La date du 6 novembre 2025 marque un moment pivotal. Au-delà du plan de rémunération, l’assemblée générale Tesla 2025 abordera d’autres résolutions. Notamment, un potentiel investissement de Tesla dans xAI, la société d’intelligence artificielle fondée par Musk. Ces discussions soulignent les liens étroits, presque fusionnels, entre les diverses entreprises de l’entrepreneur.
« Sans moi, l’action chute de 10 % »
Elon Musk n’a pas mâché ses mots sur l’importance de ce vote. Il a laissé entendre qu’un rejet pourrait le pousser à quitter Tesla. C’est un ultimatum d’Elon Musk qui fait planer l’ombre d’une chute brutale du cours de l’action. Les analystes l’estiment à plus de 10 %. Une telle sortie serait un séisme. La valeur de Tesla repose en grande partie sur la personnalité de son fondateur. D’un autre côté, les soutiens ne manquent pas. Les petits actionnaires individuels (retail), souvent fervents admirateurs, ainsi que certains institutionnels, expriment un appui majoritaire. Pour eux, ce plan est le seul moyen de retenir un leader exceptionnel.
Un pari sur l’homme ou sur l’entreprise ?
Ce scrutin est vu comme le plus crucial de l’histoire de l’entreprise. Il expose la tension fondamentale entre la vision d’un homme et les règles de gouvernance traditionnelles.
La gouvernance Tesla à l’épreuve du feu
Ce vote est perçu comme l’un des plus cruciaux. En liant la rémunération de Musk à des objectifs ambitieux, le plan vise à propulser l’entreprise vers de nouveaux sommets. Mais il expose aussi les tensions d’une gouvernance centrée sur une figure dominante. L’issue déterminera non seulement le contrôle de Musk sur Tesla, mais aussi la confiance des investisseurs dans une structure qui défie les normes.
L’heure du choix a sonné
Au cœur de ce débat se trouve une tension fondamentale. D’un côté, la volonté d’Elon Musk de maintenir un contrôle ferme. De l’autre, les craintes d’une dilution et d’une gouvernance risquée. Alors que l’assemblée générale approche, tous les regards sont tournés vers les actionnaires. Leur décision pourrait soit cimenter l’ère Musk, soit ouvrir une nouvelle page incertaine. Les prochains jours s’annoncent décisifs.
Conclusion
En définitive, le vote du 6 novembre est bien plus qu’une ligne comptable à 1 000 milliards. Il s’agit d’un référendum sur la « méthode Musk ». Les actionnaires doivent décider s’ils préfèrent la sécurité d’une gouvernance traditionnelle ou le pari d’une croissance explosive, intimement liée à la vision d’un seul homme. Le résultat enverra un signal fort à toute l’industrie technologique sur la valeur du leadership visionnaire face aux garde-fous corporatifs.
