Le revenu de solidarité active (RSA), une aide versée aux ménages en difficulté financière, connaît une nouvelle réforme.
Désormais, les bénéficiaires devront réaliser une activité professionnelle hebdomadaire de 15 à 20 heures par semaine pour toucher cette allocation. En cas de refus, ils se verront retirer leur droit à cette aide. Mais qu’est-ce que le RSA exactement et quels sont les détails de cette nouvelle mesure ?
Qu’est-ce que le RSA ?
Depuis sa création en 2009, le RSA vise à aider les ménages en difficulté financière à se réinsérer dans le monde du travail. Versée mensuellement par la CAF, cette aide est destinée aux personnes âgées d’au moins 25 ans et résidant en France, dont les revenus ne dépassent pas un certain seuil. Une des conditions essentielles pour bénéficier du RSA est donc de s’engager dans des travaux de réinsertion professionnelle. Cependant, cette dernière condition a récemment été modifiée par la nouvelle réforme.
15 à 20 heures d’activité professionnelle par semaine
La nouvelle réforme du RSA, qui entrera en vigueur prochainement, implique l’application d’une nouvelle condition : la participation à des actions obligatoires. Ainsi, les allocataires du RSA seront désormais inscrits à Pôle Emploi. Mais ce n’est pas tout. Ils devront également réaliser une activité professionnelle hebdomadaire d’un volume horaire variant entre 15 et 20 heures. Pour cela, ils devront signer un contrat d’engagement, sous peine de sanctions lourdes. Par exemple, en cas de manquement à un premier rendez-vous, une somme de 100 euros sera retirée de leur allocation. En cas de non-présentation à un deuxième rendez-vous, la suspension sera encore plus sévère.
Cette nouvelle mesure suscite cependant des avis partagés en France. Si certains estiment qu’elle sera bénéfique pour les allocataires en les aidant à retrouver un emploi, d’autres craignent qu’elle n’isole davantage les foyers précaires. Mais ce qui préoccupe le plus les bénéficiaires du RSA, ce sont les activités professionnelles qu’ils devront réaliser pendant 15 à 20 heures par semaine. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas donné de détails précis à ce sujet. Les autorités évoquent des formations ou des stages destinés à améliorer les compétences professionnelles des allocataires et à les aider à se réinsérer dans le monde du travail. Affaire à suivre.