L’Union européenne (UE) travaille sur un projet qui implique une architecture blockchain et l’utilisation de jetons non fongibles (NFT) pour lutter contre la contrefaçon et la falsification. Le projet est le produit de plusieurs réunions organisés par l’Office de la propriété intellectuelle de l’Union européenne et propose de créer des jumeaux numériques de produits pour retracer leur parcours à travers les lignes d’approvisionnement.
L’Union européenne va utiliser les NFT pour protéger la propriété intellectuelle
L’Union européenne a récemment annoncé qu’elle travaillait sur un système qui utilisera la blockchain et les NFT dans le cadre de sa lutte contre la contrefaçon de biens physiques.
Le système proposé sera conçu par l’Office de la propriété intellectuelle de l’Union européenne et est le fruit de plus de cinq années de travail. Un document publié ce mois-ci explique que l’organisation a déjà choisi une architecture pour cette tâche, et détaille des généralités sur le fonctionnement du système.
Les détenteurs de propriété intellectuelle (PI) créeront des jetons numériques pour prouver qu’un groupe de biens produits est authentique. Ces détenteurs de propriété intellectuelle devront être préalablement inclus en tant que signataires approuvés pour créer ces produits sur la blockchain de suivi.
La solution permettra ensuite de suivre la chaîne d’approvisionnement au fur et à mesure que les produits passent par différents points de contrôle, ce qui permettra aux détenteurs de la propriété intellectuelle d’être certains que les produits qui arrivent dans les magasins sont authentiques.
Mise en œuvre
L’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle espère disposer d’un système opérationnel d’ici à la fin de 2023, mais pour atteindre cet objectif, il devra créer un système de registre pour regrouper tous les détenteurs de droits de propriété intellectuelle, les opérations logistiques et les détaillants dans l’UE. Pour mieux atteindre son objectif, le rapport indique que le système cherchera à être interopérable avec les solutions existantes de suivi de la chaîne d’approvisionnement.
Si l’Union européenne parvient à mettre en œuvre ce système d’ici à la fin de 2023, il s’agira de l’une des premières applications de la technologie blockchain à cette échelle pour l’objectif. Cependant, la technologie blockchain a également été utilisée pour le suivi des lignes d’approvisionnement auparavant. Récemment, Vechain, un projet de blockchain d’entreprise, a annoncé un système de suivi de la chaîne d’approvisionnement en partenariat avec Orionone, une solution technologique de chaîne d’approvisionnement mondiale, dans le but d’intégrer la blockchain dans sa pile de technologies de travail.
L’Union européenne discute également actuellement de la MiCA, une proposition de loi à l’échelle de l’Union pour réglementer les crypto-monnaies.