Cette offensive marque un tournant inédit. À la fin de novembre 2025, Michael Saylor, cofondateur de MicroStrategy et icône du domaine, arrive à Washington avec du renfort. Il guide une équipe de vingt patrons du monde crypto. Leur but vise à entrer au Capitole. Ils cherchent à persuader les élus d’approuver le « BITCOIN Act ». Cette proposition paraît dingue au premier abord. Elle consiste à bâtir une réserve nationale stratégique jusqu’à 1 million de Bitcoins. Les initiateurs affirment que ce plan sauvegarde la souveraineté économique des États-Unis.
Le « BITCOIN Act » : 1 million de BTC pour « protéger le Dollar » ?
Cette proposition étonne beaucoup de monde. Les États-Unis, comme d’autres puissances majeures, stockent surtout de l’or et des monnaies étrangères. Pensez à l’euro ou au yen. Ces actifs servent de coussin lors de crises graves. Michael Saylor et ses alliés poussent pour intégrer le Bitcoin dans cet arsenal défensif.
Admettons-le franchement. Ce projet baptisé « BITCOIN Act » affiche une ambition démesurée. Il ne s’agit pas d’un pari spéculatif isolé. Cette initiative incarne une perspective à long terme. Si les élus l’entérinent, la loi permettra au Trésor américain d’acheter et de conserver jusqu’à 1 million de Bitcoins.
Quelle en est la raison ? Les défenseurs du projet mettent en avant trois motifs essentiels :
- Soutenir la stabilité monétaire : Ils comptent employer le Bitcoin comme actif de réserve. Cela fortifie les États-Unis contre les chocs systémiques.
- Servir de « hedge » : Ce stock offre une barrière protectrice. Il contrecarre les dangers macroéconomiques imprévus à l’échelle globale.
- Asseoir le leadership américain : Voilà sans doute l’élément central. En réalité, une compétition mondiale pour les actifs numériques bat son plein. La Chine et d’autres pays avancent rapidement leurs pièces. Les États-Unis refusent de rester à la traîne.
Imaginez le Bitcoin comme un instrument frais de souveraineté. Ses partisans le voient ainsi. Il booste la position du dollar sur l’échiquier mondial.
Saylor, experts, startups : qui sont les 20 leaders qui poussent le projet au Capitole ?
Michael Saylor agit en équipe dans cette opération. Il renforce son action en formant un commando. Ce groupe compte vingt figures respectées du milieu crypto.
La variété de cette équipe envoie un message puissant. Elle inclut des dirigeants de startups avant-gardistes. Des spécialistes en finance digitale y participent aussi. Des porte-parole d’organisations pros complètent le tableau. Oubliez les rêveurs isolés. Une branche industrielle solide s’exprime d’une voix unie face aux décideurs politiques.
Ils optent pour le lobbying frontal et la formation. Ils animent des débats à Washington D.C. Législateurs, sénateurs et experts techniques y assistent. Leur visée consiste à légitimer l’approche. Ils fournissent les connaissances requises. Ils apaisent les doutes sur la stratégie d’ensemble.
Le Département du Trésor occupe le centre de ce plan. Il endosserait la tâche de bâtir cette réserve en pratique. Il fixerait les étapes pour acquérir les Bitcoins. Comment obtenir 1 million de BTC sans affoler le marché ? Il établirait aussi les règles pour un stockage sûr. L’instant décisif arrive maintenant avec l’examen en commission au Congrès.
Volatilité, contrôle de l’État : les risques d’un « Trésor » rempli de Bitcoins
Évidemment, ce plan divise les opinions. Confier des milliards en Bitcoin à l’État fédéral provoque des reproches fondés. À long terme, cela pourrait atteindre des milliers de milliards. Des préoccupations sérieuses émergent.
Le danger principal saute aux yeux : la volatilité. Le Bitcoin voit son cours fluctuer violemment. Bien plus que l’or. Administrer 1 million de BTC diffère totalement de stocker des barres d’or en vault. Des économistes classiques mettent en garde. Ils soulignent ce lien risqué avec un marché capricieux.
Un autre débat touche à la philosophie. Le Bitcoin naît en opposition aux ingérences des États. Il défie les banques centrales. Observez de près. Le gouvernement américain pourrait dominer comme la plus grande « whale » planétaire. Ce terme désigne un détenteur massif. Cela irrite de nombreux adeptes purs et durs de la crypto.
Certains critiquent haut et fort cette fusion confuse. L’innovation privée se mélange au pouvoir public. Ces peurs soulignent un besoin vital. Il faut instaurer des barrières légales et techniques rigides. Cela s’impose si la loi passe un jour.
L’Amérique (bientôt) premier « whale » mondial ?
Si le « BITCOIN Act » passe, même modifié, l’impact toucherait le globe entier. La superpuissance économique mondiale accumulerait ouvertement des Bitcoins massifs. Cela transmettrait un élan de confiance énorme aux investisseurs partout.
Cela marquerait l’ultime étape d’adoption par les institutions. L’impact majeur attendu inclut un flot énorme de fonds. Le prix du Bitcoin pourrait se stabiliser en hausse.
D’autres nations ont déjà franchi le cap. Prenez El Salvador. Ce pays adopte le Bitcoin comme devise officielle. Il amasse des stocks. Pourtant, la taille diffère radicalement. Une action américaine effective révolutionnerait le paysage financier mondial.
En résumé, l’opération de lobbying de Michael Saylor fin 2025 entre dans l’histoire. Elle prouve que la crypto dépasse le stade marginal à Washington. Personne ne la traite plus comme une simple gadget tech. En y réfléchissant bien, l’ère où le Bitcoin passait inaperçu dans les choix politiques majeurs touche à sa fin. Les investisseurs globaux guettent le jugement du Congrès.
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