La First Republic Bank a souffert d’une semaine tumultueuse après avoir subi un retrait massif de 100 milliards de dollars par ses clients le mois dernier.
Les rapports ont affirmé que la banque pourrait être mise sous séquestre par le gouvernement américain. Les investisseurs ont réagi immédiatement, entraînant une baisse de plus de 50 % des actions de la banque mardi. Les actions ont baissé de plus de 30 % à l’ouverture du marché mercredi, pesant sur la stabilité financière de la banque.
Les banques investies pourraient devoir intervenir pour aider First Republic Bank
Des sources proches de la banque ont signalé que les banques qui ont injecté 30 milliards de dollars dans la First Republic Bank pourraient devoir intervenir et fournir une aide supplémentaire. Les conseillers des banques ont déclaré que si elles ne le faisaient pas, cela entraînerait un coût plus élevé à terme. La banque en difficulté a déjà pris des mesures importantes pour faire face à ses problèmes financiers, notamment une réduction significative de ses effectifs avec le licenciement de 7 200 employés.
Selon CNBC, les conseillers des banques ont révélé que si elles ne sont pas aidées, le système « paiera plus cher plus tard lorsqu’il échouera ». Le soutien des banques serait donc crucial pour aider la First Republic Bank à restaurer la confiance des investisseurs et à assurer la viabilité à long terme de la banque. D’autres ont également noté que les clients fortunés de la banque ont également joué un rôle dans la chute de l’action.
Les actions de la First Republic Bank ont réussi à remonter d’environ 21 % à 26 % après une forte baisse. Cependant, il reste encore une demi-journée de négociation à Wall Street et l’action First Republic Bank sera surveillée de près. Les conseillers de First Republic vont tenter de cajoler les grandes banques américaines qui l’ont déjà soutenue pour qu’elles lui accordent une faveur supplémentaire. Que pensons-nous que l’avenir réserve à la First Republic Bank, et croyons-nous que les mesures prises par la banque jusqu’à présent suffiront à restaurer la confiance des investisseurs ?