L’Arkansas est désormais le quatrième État à reconnaître l’or et l’argent comme des moyens de paiement légaux. Le projet de loi, signé le 11 avril, stipule que les citoyens peuvent utiliser des pièces d’or et d’argent pour payer leurs dettes sans être soumis à des taxes.
Cette décision suit un mouvement plus généralisé aux États-Unis, 23 États étant actuellement en train de développer des lois similaires. Certains soutiennent cette initiative en tant que moyen de réduire la puissance de la Réserve fédérale américaine, tandis que des analystes de marché tels que Peter Schiff prédisent une tendance haussière de l’or à venir.
Le débat sur l’or et l’argent comme monnaie légale
Le débat sur l’or et l’argent en tant que moyens de paiement légaux ne date pas d’hier. Depuis longtemps, des experts, tels que des analystes de marché comme Peter Schiff, ont soutenu que l’utilisation de pièces d’or et d’argent en tant que monnaie légale est inscrite dans la Constitution des États-Unis. Le professeur William Greene explique que lorsque les citoyens d’un État utilisent à la fois des billets de la Réserve fédérale et des pièces d’or et d’argent, les pièces ont tendance à conserver leur valeur plus longtemps, ce qui entraîne un effet de « loi de Gresham inversée » et évince ainsi les billets non conservateurs de leur valeur.
Le mouvement en faveur de l’utilisation de l’or et de l’argent en tant que monnaies légales se poursuit, l’Arkansas rejoignant le Wyoming, l’Oklahoma et l’Utah dans cette initiative. L’adoption de cette loi peut susciter des réactions mitigées, mais la décision de l’Arkansas ouvre une nouvelle dimension pour les investisseurs intéressés par des choix alternatifs à la monnaie fiduciaire.