La fameuse malle de voyage de Louis Vuitton a été lancée en 1858, et depuis lors, elle est devenue une icône culturelle. Aujourd’hui, la maison de couture de luxe française propose une collection d’objets de collection numériques appelée VIA Treasure Trunk, offrant une expérience exclusive à leurs quelques privilégiés.
Chaque malle au trésor, qui coûte 39 000 euros, est un jeton lié à l’âme (SBT) unique et non transférable, permettant aux propriétaires de vivre des expériences créatives et exclusives. Louis Vuitton a déclaré qu’il n’en produirait que quelques centaines de malles, et les inscriptions débuteront le 8 juin.
Comment acheter une malle au trésor Louis Vuitton
Pour acheter une malle au trésor, les personnes intéressées devront s’inscrire sur une liste d’attente en complétant un processus d’enregistrement à l’aide d’un portefeuille cryptographique. Après les inscriptions, Louis Vuitton sélectionnera les personnes qualifiées et leur enverra des invitations à consulter une page VIA privée. Cependant, ces personnes ne pourront pas acheter une malle au trésor avant le 16 juin. Il est important de souligner que chaque propriétaire d’une malle au trésor bénéficie d’un accès exclusif à une expérience spéciale comprenant des créations inédites.
L’engagement de Louis Vuitton dans la blockchain
Le consortium Aura Blockchain a été lancé en 2021 par la société mère de Louis Vuitton, LVMH, pour renforcer la traçabilité et la transparence des produits des marques de luxe. Aura Blockchain est une solution blockchain accessible à toute marque de luxe souhaitant participer à l’initiative. Les membres fondateurs sont Mercedes-Benz, le groupe Prada, Richemont, le groupe OTB et LVMH, et le consortium se dit ouvert à toutes les marques de luxe. La blockchain Aura est sécurisée par la technologie de ConsenSys et de Microsoft Corp (NASDAQ : MSFT), permettant aux clients de ces marques de luxe d’authentifier facilement leurs produits, renforçant leur sécurité et évitant les contrefaçons.
LVMH et le métavers
LVMH pourrait également être intéressé par des projets liés au Web3, y compris les jeux et le métavers. Le directeur financier de LVMH, Jacques Guiony, a déclaré lors d’une conférence téléphonique que la société étudiait avec soin les projets de jeux et de métavers basés sur la blockchain. Bien que le métavers soit encore naissant, M. Guiony a assuré que LVMH participerait à son développement. Cependant, le PDG Bernard Arnault a averti que LVMH devait se « méfier des bulles ». Nous verrons si LVMH franchira le pas et proposera une expérience unique à son jeton d’âme de leur malle au trésor dans un environnement virtuel.