Le groupe BRICS, caractérisé par le dynamisme économique de ses membres – le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – suscite un intérêt croissant à l’échelle internationale. Plus de 40 pays sont désormais en attente d’intégrer ce bloc économique influent, signe de l’attrait grandissant pour une alternative au dollar américain dans le commerce mondial.
Une adhésion en forte demande
En tant que diplomate en chef de l’Afrique du Sud chargé des relations BRICS, Anil Sooklal a révélé que plus de 40 pays ont exprimé leur intérêt pour rejoindre ce groupe économique. Parmi ces nations, 22 ont officiellement fait une demande d’adhésion. La « liste des aspirants » comprend des pays tels que l’Argentine, l’Iran, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, Cuba, la République Démocratique du Congo, les Comores, le Gabon et le Kazakhstan.
Une expansion du BRICS pourrait porter le nombre de membres à plus de 50 pays.
Les grands thèmes du prochain sommet
Le sommet des leaders du BRICS se tiendra du 22 au 24 août à Johannesburg, en Afrique du Sud. L’un des principaux sujets de discussion sera l’expansion du BRICS. Toutefois, le président russe, Vladimir Poutin, ne participera pas en personne à cet événement.
Un autre thème qui a attiré l’attention mondiale est la proposition d’une monnaie commune du BRICS. Alors que la rumeur d’une monnaie adossée à l’or a été récemment relayée, Leslie Maasdorp, vice-président et directeur financier de la New Development Bank, plus connue sous le nom de BRICS Bank, a tenu à préciser que le BRICS n’a pas de plan immédiat pour créer une monnaie commune visant à contester la domination du dollar américain.
Nous cherchons à approfondir l’interaction dans le commerce en monnaies locales. Les pays souhaitent avoir une plus grande flexibilité et être moins dépendants du dollar.
La question de la dédollarisation sera sans doute un sujet de débat lors du sommet. Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a déclaré en juin qu’il comptait soulever la question de la dédollarisation lors du sommet. Il a également exprimé son soutien à la création d’une monnaie commune du BRICS.