L’économiste et spécialiste de l’or Peter Schiff a récemment proféré des avertissements concernant l’endettement des États-Unis. Selon lui, les États-Unis ne pourront pas respecter leurs engagements en matière de dette et le relèvement du plafond de la dette ne fera qu’aggraver le problème.
Peter Schiff explique que les États-Unis n’ont jamais réellement payé leurs dettes, mais qu’ils les ont plutôt empruntées, une somme qui s’élève aujourd’hui à 31 700 milliards de dollars. Il prévoit que la situation ne pourra pas durer éternellement, et que les conséquences seront dévastatrices. Selon lui, « ce n’est pas une question de si, mais quand. Nous allons faire défaut sur notre dette ».
Les conséquences d’un défaut de paiement sur la dette américaine
Peter Schiff avance deux hypothèses quant à la forme que prendra ce défaut de paiement. La première serait un défaut honnête où le gouvernement ne rembourserait tout simplement pas les dettes contractées. La deuxième hypothèse serait un défaut malhonnête où le gouvernement utiliserait l’inflation pour éponger cette dette. Dans ce cas, il prévoit que la Réserve fédérale imprimerait simplement de la monnaie sans valeur et rembourserait les créanciers avec ce papier sans valeur ou presque.
Le problème, selon Peter Schiff, ne réside pas dans le plafond de la dette américaine, mais plutôt dans la dette elle-même. À chaque fois que les États-Unis atteignent le plafond de la dette, ils le relèvent, sans jamais trouver de solution pour véritablement rembourser l’ensemble des dettes.
Le relèvement du plafond de la dette, une fausse solution ?
Le relèvement du plafond de la dette semble donc être une fausse solution qui ne fera qu’augmenter encore plus la dette américaine, jusqu’à l’explosion de la bulle financière et monétaire. Peter Schiff tient également à souligner que le reste du monde ne veut plus prêter aux États-Unis.
Nous assistons à un cercle vicieux où le gouvernement veut continuer à emprunter de l’argent, mais les créanciers potentiels ne veulent plus prêter, sachant qu’ils ne seront jamais remboursés. Peter Schiff n’envisage donc pas une issue positive à cette situation d’endettement américain.