Kristalina Georgieva (directrice du Fonds monétaire international, FMI) a admis que l’économie mondiale risque sérieusement de tomber en récession. Selon elle, les perspectives économiques se sont « considérablement assombries« , d’où le risque actuel.
Kristalina Georgiev a déclaré que les perspectives se sont détériorées, surtout depuis avril dernier. Selon des déclarations à Reuters, Kristalina Georgieva a déclaré qu’elle n’était pas en mesure de prédire une récession mondiale en janvier prochain.
Kristalina Georgieva a déclaré que les perspectives avaient considérablement changé depuis avril. Elle a également souligné que « nous sommes maintenant dans des eaux très turbulentes » en raison des hausses de taux d’intérêt, du ralentissement de la croissance économique de la Chine et du conflit Russie-Ukraine.
La directrice du FMI prédit que l’avenir n’est pas brillant compte tenu de la situation économique actuelle. Même si l’on considère que les marchés n’ont cessé de baisser depuis le début de l’année, tant dans le monde des crypto-monnaies que dans le monde traditionnel,
Kristalina Georgiev a déclaré que « ce sera difficile en 2022, mais peut-être encore plus en 2023 […]Les chances de récession ont augmenté 2023 », à cet égard.
Les perspectives ne sont pas bonnes jusqu’à présent. D’autant que l’inflation touche même les plus grandes économies, et que des devises comme l’euro montrent des signes que la crise économique mondiale a un impact.
D’autres voix s’expriment sur la récession
Dans la même interview, il a déclaré que le FMI allait abaisser ses prévisions de croissance économique mondiale pour 2022 pour la troisième année consécutive. Les économistes de l’institution sont encore en train de préparer les chiffres définitifs, mais les prévisions feraient état d’une augmentation de 3,6 %.
Elle suggère qu’une solution pour éviter plus de problèmes pourrait être de contrôler les indices inflationnistes, qui n’ont fait qu’augmenter dans la plupart des pays.
La position du FMI n’est pas un cas isolé. Citigroup et Deutsche Bank ont également évoqué la possibilité d’une récession, un tel scénario est possible à au moins 50%, selon la banque.