Les créateurs de logiciels malveillants exploitent l’engouement pour l’IA Chatgpt, le comparant à la folie des crypto-monnaies. Découvrez comment Meta, la société mère de Facebook, se prépare à lutter contre cette nouvelle menace.
Les acteurs malveillants surfent sur la vague Chatgpt pour propager des malwares
Meta, propriétaire de Facebook, a récemment observé une augmentation significative du nombre de créateurs de logiciels malveillants qui exploitent l’intérêt croissant pour Chatgpt, le chatbot basé sur l’intelligence artificielle (IA) d’Openai. Selon le responsable de la sécurité des informations de Meta, Chatgpt est devenu « la nouvelle crypto » pour les acteurs malveillants qui cherchent à piéger leurs victimes, et la société se prépare à affronter diverses formes d’abus.
Les malwares inspirés de Chatgpt en hausse, selon Meta
Les acteurs malveillants exploitent l’engouement du public pour Chatgpt afin d’inciter les utilisateurs à télécharger des applications et des extensions de navigateur malveillantes. Depuis mars, Meta a identifié environ 10 familles de logiciels malveillants et plus de 1 000 liens malveillants promus comme des outils intégrant Chatgpt, selon un rapport cité par Reuters.
Lors d’une conférence de presse sur les résultats du rapport, Guy Rosen, le directeur de la sécurité des informations de Meta, a souligné que pour les acteurs malveillants, « Chatgpt est la nouvelle crypto ». Dans certains cas, le malware offrait une fonctionnalité Chatgpt fonctionnelle, en plus des fichiers malveillants.
Meta se prépare à combattre les abus liés à l’IA générative
Au cours de la conférence, Rosen et d’autres dirigeants de Meta ont également indiqué que la société se préparait à se défendre contre divers abus potentiels liés aux technologies d’IA générative, telles que Chatgpt. La popularité croissante et le développement rapide de plateformes telles que le chatbot financé par Microsoft suscitent des inquiétudes parmi les autorités du monde entier, notamment en ce qui concerne la facilitation de la propagation des campagnes de désinformation en ligne, comme l’a souligné Reuters.
Les dirigeants de Meta estiment qu’il est encore tôt pour constater des exemples d’IA générative utilisée dans les opérations d’information, bien que Rosen ait déclaré s’attendre à ce que certains acteurs malveillants emploient de telles technologies pour « accélérer et peut-être étendre » leurs activités.
Les pays du G7 appellent à une régulation « fondée sur les risques » de l’IA
Lors d’une réunion au Japon fin avril, les ministres du numérique des pays du G7 ont convenu que leurs nations développées devraient adopter des régulations de l’IA qui soient « fondées sur les risques », tout en permettant le développement des technologies d’IA. Cette approche équilibrée vise à encourager l’innovation tout en protégeant les utilisateurs contre les abus potentiels.
Elon Musk accuse Openai de « former l’IA à mentir »
Dans une récente interview, l’entrepreneur et investisseur Elon Musk a accusé Openai, le développeur de Chatgpt et dont il est l’un des fondateurs, de « former l’IA à mentir ». Il a également annoncé son intention de créer un concurrent aux offres des géants de la technologie, qu’il a nommé « Truthgpt ». Cette déclaration souligne l’importance d’une régulation adaptée et d’une utilisation éthique des technologies d’IA pour garantir la sécurité et la transparence dans un monde de plus en plus numérique.