Un consortium d’environ 20 banques fournit un prêt massif. C’est un financement de projet de 18 milliards de dollars. Il soutient la construction d’un campus de centres de données. Ce campus est lié à Oracle au Nouveau-Mexique. L’opération marque l’un des plus importants arrangements de dette. Il finance le secteur en plein essor des infrastructures d’IA. Goldman Sachs, Sumitomo Mitsui, BNP Paribas et MUFG assurent le rôle d’agents. Les banques vont maintenant vendre la dette. Elles la vendent à des prêteurs supplémentaires. Les engagements sont attendus fin novembre.
Un projet à 500 Mds$ avec OpenAI
L’installation du Nouveau-Mexique n’est pas un projet isolé. Elle fait partie d’un partenariat bien plus large. Il s’agit de l’alliance stratégique entre Oracle et OpenAI. L’objectif commun est de développer jusqu’à 4,5 gigawatts de capacité. C’est une puissance énergétique colossale. Elle est entièrement dédiée aux centres de données pour l’IA.
Ce projet global porte un nom. Le marché le connaît sous le nom de programme Stargate. C’est une initiative qui pèse 500 milliards de dollars. Son but est de faire progresser massivement l’infrastructure d’IA des États-Unis. Le campus du comté de Doña Ana est une pièce maîtresse. Il comprendra quatre bâtiments immenses. Le site s’étendra sur 1 400 acres.
Deux développeurs spécialisés gèrent la construction. Il s’agit de STACK Infrastructure et Orion Digital Infrastructure. Ils sont chargés de livrer ce projet complexe.
Il faut comprendre que ce financement de 18 milliards de dollars n’est pas le premier. Il fait suite à un ensemble de dettes encore plus important. Les banques ont déjà organisé 38 milliards de dollars en octobre. Cette somme finançait deux autres centres de données. Eux aussi sont liés à Oracle.
Cette précédente transaction était gigantesque. Elle se divisait en deux parties.
- Un montant de 23,25 milliards de dollars pour le site du Texas.
- Un montant de 14,75 milliards de dollars pour le site du Wisconsin.
JPMorgan Chase et Mitsubishi UFJ ont dirigé cette opération. L’accord actuel de 18 milliards s’ajoute donc à cette frénésie. Il montre la confiance des banques dans la stratégie d’Oracle.
370 Mds$ de dépenses en 2025
Cette vague de méga-transactions de dette est révélatrice. Elle reflète les besoins en capitaux sans précédent du boom de l’IA. La fièvre de l’intelligence artificielle a propulsé les actions mondiales. Elles ont atteint des sommets records en 2025. Toutefois, les centres de données nécessaires sont incroyablement chers. Ils alimentent cette révolution. Ils sont de plus en plus financés par de la dette complexe.
Les grandes entreprises technologiques ont annoncé des dépenses colossales. C’est ce qui explique que leurs dépenses d’investissement (Capex) atteignent 370 milliards de dollars pour 2025. Meta, la société mère de Facebook, est en première ligne. L’entreprise a récemment obtenu un financement de 27 milliards de dollars. Il est destiné à un centre de données en Louisiane.
Ce n’est pas tout pour Meta. L’entreprise a levé 30 milliards de dollars supplémentaires. Elle a utilisé le marché des obligations d’entreprise. Elle lève de la dette pour construire plus d’infrastructures IA.
Les banques d’affaires voient une opportunité massive. Goldman Sachs n’est pas restée inactive. La banque vient de former une nouvelle équipe. Elle est dédiée au financement d’infrastructures. Son objectif est spécifique. Elle veut capitaliser sur la montée de ces transactions. Les contrats se comptent en milliards de dollars. Ils sont tous liés aux centres de données IA. Le prêt pour Oracle est un exemple parfait.
Bulle ou contrats à long terme
Certains investisseurs examinent cette frénésie. Ils y cherchent les signes d’une bulle. Des critiques avertissent que de nombreux arrangements ressemblent à des schémas circulaires.
Leur argument est le suivant. Les fabricants de puces, les fournisseurs de centres de données et les entreprises d’IA s’échangent de l’argent. Ils échangent aussi des capitaux propres. Pourtant, il n’y a pas de retours sur investissement immédiats. L’argent semble tourner en boucle. Il finance une croissance future très hypothétique. Cette structure inquiète les observateurs prudents.
Malgré les préoccupations concernant une bulle, la demande reste robuste. Le financement d’infrastructures IA ne faiblit pas. Les banquiers ont un argument solide. Les structures de financement de projet sont spécifiques. Elles fournissent aux prêteurs des flux de revenus prévisibles.
Ces revenus ne sortent pas de nulle part. Ils sont garantis par des contrats à long terme. En d’autres termes, Oracle (ou un autre géant) signe un contrat. Il s’engage à louer la capacité du centre de données pour 10 ou 20 ans. C’est ce contrat qui sert de garantie au prêt de 18 milliards. Les banques prêtent contre un flux de revenus futurs. C’est ce qui sécurise la transaction.
Conclusion
En définitive, le prêt de 18 milliards de dollars pour le centre de données d’Oracle est symptomatique. Il montre l’appétit insatiable de l’IA pour le capital. Les banques, menées par Goldman Sachs et BNP Paribas, sont prêtes à financer cette révolution. Elles s’appuient sur des contrats à long terme. Ce projet s’inscrit dans l’initiative Stargate d’Oracle et OpenAI. Il s’ajoute aux 38 milliards déjà levés. La frénésie des 370 milliards de Capex de la Big Tech se confirme. La question de la bulle persiste. Les structures de dette semblent sécurisées.