Selon un article récent de Reuters, « au moins » une demi-douzaine de procureurs fédéraux américains sont convaincus d’avoir réuni suffisamment de preuves pour engager des poursuites pénales contre le PDG de Binance, Changpeng Zhao.
Cependant, certains procureurs préférent attendre, arguant qu’il faut davantage de preuves pour une action aussi agressive. La conclusion d’une enquête majeure sur la plus grande bourse a été retardée pour l’instant, car il n’y a pas de consensus entre les procureurs.
L’article, qui cite des sources anonymes, indique que Binance et ses principaux dirigeants pourraient être accusés de bafouer les règles de lutte contre le blanchiment d’argent et de permettre à de mauvais acteurs d’échapper aux sanctions.
Les procureurs américains ont commencé à enquêter sur Binance en 2018 en raison de préoccupations concernant les criminels qui utilisent la bourse pour blanchir des fonds mal acquis.
Selon une enquête de Reuters qui a été menée plus tôt cette année, Binance aurait traité des milliards de dollars de crypto sales provenant de criminels et d’évadés de sanctions notamment Russe.
L’équipe de Binance comme prévu, a réfuté les allégations décrites dans l’article, affirmant que son équipe de sécurité et de conformité a augmenté ses effectifs de 500 %. En outre, la bourse affirme qu’elle ne connaît pas les rouages du ministère de la Justice des États-Unis, bien qu’elle ait apparemment engagé l’ancien chef de la section de blanchiment d’argent et de recouvrement des actifs (MLARS), Kendall Day, pour discuter avec les procureurs.
Selon Reuters, le ministère de la Justice a discuté avec Kendall Day d’éventuels accords de plaidoyer.