Novembre 2025 s’annonce historique pour les investisseurs XRP. Après des années de batailles juridiques, Ripple franchit une étape majeure aux États-Unis. L’arrivée d’un ETF spot sur le XRP n’est plus qu’une question de jours. L’excitation monte dans la communauté. Canary Capital ouvre le bal le 13 novembre. 21Shares a déjà déposé son propre dossier. Dans le même temps, une société adossée au Nasdaq a créé une réserve institutionnelle massive. La saga judiciaire avec la SEC est terminée. Le XRP a enfin le champ libre pour prouver sa valeur.
Canary Capital ouvre le bal, 21Shares suit de près
Sal Gilbertie ne cache pas son enthousiasme. Le patron de Teucrium, connu pour ses produits sur les matières premières, a profité de la conférence Ripple Swell 2025 pour lâcher une bombe. Canary Capital va lancer son ETF spot XRP le 13 novembre prochain. Cette annonce a fait l’effet d’une traînée de poudre. Les forums dédiés aux cryptomonnaies sont en ébullition.
Ce qui change tout, c’est un détail technique. La SEC (le gendarme boursier américain) vient de recevoir un dossier actualisé. Ce document retire la fameuse « clause d’amendement ». Ce jargon réglementaire signifie que la porte est grande ouverte. Les investisseurs institutionnels peuvent maintenant se positionner. Ils n’ont plus à craindre de nouvelles complications. Citibank, d’ailleurs, vient de publier des projections très encourageantes sur les actifs tokenisés. Le XRP Ledger gagne du terrain auprès des entreprises. Elles cherchent des solutions de paiement transfrontalier rapides et peu coûteuses.
Canary Capital ne restera pas seul longtemps. 21Shares, un émetteur d’ETF crypto de premier plan, vient de déposer sa propre demande. L’examen réglementaire devrait durer 20 jours calendaires. Si tout se passe comme prévu, le feu vert pourrait tomber vers le 27 novembre. Les investisseurs auront alors le choix. Cette multiplication des offres crée une saine compétition. Les frais de gestion vont baisser, ce qui profitera aux épargnants.
Ripple a enfin tourné la page SEC
Cette effervescence n’arrive pas par hasard. Elle est la conséquence directe de la fin de la saga judiciaire. Qui aurait cru que ce dossier se terminerait aussi bien ? La Securities and Exchange Commission a finalement abandonné ses poursuites contre Ripple cette année. Ce revirement spectaculaire a redonné espoir à des millions d’investisseurs. Ils patientaient, pour certains, depuis 2020.
Le XRP peut maintenant se développer. Il n’a plus cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. La clarté réglementaire obtenue aux États-Unis est un atout majeur. Elle lui donne une longueur d’avance sur d’autres crypto-actifs encore dans le viseur du régulateur. C’est ce feu vert qui permet aujourd’hui aux institutions de bâtir des produits financiers. L’obstacle principal est levé.
Un SPAC du Nasdaq mise gros sur le XRP
Pendant que les ETF font la une, une autre nouvelle, plus discrète, est tout aussi importante. Le 20 octobre dernier, une société adossée à un SPAC (un véhicule d’investissement) coté au Nasdaq a agi. Elle a créé la plus grosse réserve institutionnelle de XRP jamais constituée.
On parle ici de volumes qui donnent le vertige. Cette initiative montre que Wall Street prend le XRP très au sérieux. Les fonds traditionnels ne plaisantent pas avec leurs allocations. Quand ils bougent avec une telle ampleur, c’est qu’ils ont fait leurs devoirs.
La synchronisation avec l’arrivée des ETF n’a rien d’un hasard. Les grands fonds anticipent une demande massive. Ils achètent l’actif sous-jacent avant que les ETF ne commencent à le faire. C’est une stratégie classique. Le XRP sort définitivement de l’ombre. Il rejoint le cercle des actifs institutionnels reconnus.
La stratégie de Ripple : « Non » à l’IPO, « Oui » à la tokenisation
Tout le monde s’attendait à une introduction en bourse (IPO) après la victoire contre la SEC. Eric Long, le PDG de Ripple, a douché les espoirs le 7 novembre dernier. Il a confirmé qu’aucune IPO n’est au programme. La société préfère conserver son indépendance.
Elle veut se concentrer sur son cœur de métier. Les monnaies numériques de banques centrales (CBDC) et la tokenisation d’actifs mobilisent toute l’attention. Cette décision surprend, mais elle se comprend. Ripple dispose déjà de liquidités suffisantes pour financer sa croissance. Une cotation en bourse aurait apporté des millions. Mais elle aurait aussi apporté son lot de contraintes. Les actionnaires publics exigent des résultats trimestriels. Ils peuvent freiner l’innovation à long terme. Ripple choisit la liberté stratégique.
Stabilité des prix : les analystes gardent les pieds sur terre
Face à cette accumulation de bonnes nouvelles, le prix reste étonnamment stable. Les analystes tablent sur une fourchette. Elle se situe entre 2,88 et 3,20 dollars pour ce mois de novembre. Rien de spectaculaire. Pourtant, cette stabilité prouve que le marché mature. Après les montagnes russes d’octobre, les investisseurs apprécient cette consolidation.
Le consensus se forme autour d’un prix moyen de 3,04 dollars. Cela représente une hausse potentielle de 10 %. C’est une hausse qui reste accessible sans volatilité extrême. Les prévisionnistes de Changelly et 30rates ont publié leurs estimations. Leur fourchette haute atteint 3,20 dollars. Pas de promesse de « lune ». Cette sobriété reflète une approche réaliste. Un rendement potentiel de 10 % en un mois attire forcément l’attention. Surtout, il rassure les gros porteurs qui détestent les variations brutales.
Conclusion
En définitive, nous vivons un tournant pour le XRP. La combinaison de trois facteurs crée une tempête parfaite. La clarté réglementaire est acquise. L’arrivée des ETF ouvre les portes de la finance traditionnelle. Et l’intérêt institutionnel se manifeste déjà par des achats massifs. Le XRP coche toutes les cases. Il pourrait devenir la prochaine grande histoire du marché. Les deux prochaines semaines nous diront si ces espoirs sont justifiés. Une chose reste certaine : personne ne regardera ailleurs quand le premier ETF XRP sonnera la cloche à Wall Street.