Ethereum connaît une activité intense en ce mois de novembre 2025. Le réseau atteint des pics inédits de transactions. Cette croissance est soutenue par la finance décentralisée (DeFi), les NFTs et les solutions Layer 2. Le hard fork Fusaka est attendu ce mois-ci. Il vise à améliorer la résilience du réseau. Pendant ce temps, le prix reste volatil. Il a chuté sous les 3 400 dollars après un record à 4 953 dollars. Les analystes regardent déjà plus loin. La mise à jour Glamsterdam, prévue pour 2026, pourrait tripler la valeur de l’ETH.
L’impact du hard fork Fusaka sur le marché actuel
L’écosystème Ethereum tourne à plein régime. Les solutions de couche 2 (Layer 2) explosent littéralement. Arbitrum, Optimism et Base traitent chaque jour des millions de transactions. Ces réseaux secondaires, construits au-dessus d’Ethereum, renforcent la demande organique. Ils allègent la charge sur la blockchain principale. L’expérience utilisateur s’améliore nettement. Les frais de transaction sur ces L2 sont bas.
C’est dans ce climat que le hard fork Fusaka arrive. Cette mise à jour est très attendue le 3 décembre prochain. Elle doit augmenter la capacité de traitement du réseau principal. La proposition EIP-7825 est au centre des discussions. Elle relève la limite de gaz (la puissance de calcul par bloc) à 150 millions. Concrètement, cela permet d’inclure plus de transactions dans chaque bloc. C’est une réponse directe à la congestion que connaît le réseau.
Sur le plan des prix, le marché est nerveux. L’ETH a atteint un record historique à 4 953 dollars en août. Pourtant, les dernières semaines ont été turbulentes. La chute sous les 3 400 dollars a surpris. Elle a provoqué plusieurs liquidations massives. Les traders qui pariaient sur la hausse avec effet de levier ont été purgés. Le marché a observé une forte sortie des ETF. Les fonds Bitcoin et Ethereum spot ont subi des retraits. Cet indicateur montre une prudence des investisseurs institutionnels.
Malgré cela, plusieurs experts restent optimistes à moyen terme. Ils anticipent une fourchette de prix solide. L’objectif se situe entre 5 000 et 5 700 dollars. Ils visent cette cible d’ici la fin de 2025. L’adoption institutionnelle croissante soutient cette vision. Les ETF avec « staking » renforcent l’intérêt. La zone des 3 000 dollars reste un niveau clé. C’est un support psychologique et technique à surveiller. Fusaka pourrait être le catalyseur fort pour relancer la confiance.
Glamsterdam la mise à jour qui veut diviser le temps par deux
Si Fusaka occupe les esprits à court terme, Glamsterdam (fin 2026) occupe les stratèges. La proposition EIP-7782 est au cœur de cette future mise à jour. Elle vise à réduire le temps de bloc Ethereum. Il passerait de 12 secondes à 6 secondes. Cette amélioration technique n’est pas un gadget. Elle doublerait la production des blocs par minute. Autrement dit, les confirmations de transactions seraient bien plus rapides. L’attente pour qu’une transaction soit validée serait divisée par deux.
L’impact économique serait considérable. Un temps de bloc réduit permet une inclusion plus rapide des transactions. Pour l’utilisateur, cela améliore la fraîcheur des données « on-chain » (sur la chaîne). Les portefeuilles et les applications décentralisées (dApps) gagneraient en réactivité. Dans la DeFi, cet impact serait encore plus fort. Il resserrerait les fenêtres d’arbitrage. Il pourrait aussi réduire les frais de transaction. L’efficacité globale du marché augmenterait.
Bien entendu, ce changement radical comporte des risques. Les validateurs plus lents pourraient avoir du mal à suivre. Les validateurs déconnectés pourraient être pénalisés. Des problèmes de stabilité du consensus pourraient survenir. La demande en bande passante augmenterait mécaniquement. Des congestions sur le réseau pourraient arriver lors des pics.
Des tests approfondis seront nécessaires. Ils devront garantir que la sécurité n’est pas impactée. Ils vérifieront aussi la fonctionnalité des contrats intelligents existants. La communauté devra trouver un équilibre. L’enjeu est d’augmenter la vitesse sans sacrifier la décentralisation.
Trois scénarios de prix pour Ethereum en 2026
Les analystes modélisent déjà l’impact de Glamsterdam. Les scénarios de prix pour fin 2026 reflètent cette évolution. Ils montrent un large éventail de possibilités.
Le premier scénario est le plus optimiste. Il suppose une adoption rapide de la mise à jour. L’expérience utilisateur s’améliore spectaculairement. Cela attire plus d’investisseurs et de nouveaux projets DeFi. Dans cette configuration, cette dynamique pourrait propulser l’ETH. La fourchette visée est de 8 000 à 10 000 dollars. Cela triplerait sa valeur actuelle d’ici fin 2026. L’amélioration des performances justifierait une telle réévaluation.
Le deuxième scénario est intermédiaire. L’implémentation se fait sans incident majeur. L’adoption est graduelle. Le temps de bloc réduit améliore l’écosystème. Mais certaines contraintes techniques limitent la croissance. L’ETH pourrait ainsi évoluer entre 5 000 et 6 000 dollars. Il bénéficierait d’une croissance raisonnable et d’une forte résilience.
Le dernier scénario est pessimiste. Des difficultés techniques freinent les bénéfices attendus. Les problèmes avec les validateurs créent de l’instabilité. La congestion du réseau réduit la confiance. En ce cas, l’ETH resterait bloqué. Il se maintiendrait autour de 3 000 à 3 500 dollars. Il resterait proche de ses supports actuels. Ce scénario verrait la mise à jour échouer à convaincre.
Les investisseurs devront suivre les développements de près. Les premiers tests de Glamsterdam sur les « testnets » (réseaux de test) seront décisifs.
Conclusion
Au final, Ethereum se trouve dans une phase cruciale. Le hard fork Fusaka de ce mois-ci doit gérer la volatilité actuelle. Il doit confirmer la capacité du réseau à absorber la croissance des Layer 2. C’est une étape nécessaire avant le grand saut de 2026. La mise à jour Glamsterdam représente une avancée majeure. Elle pourrait redéfinir la performance d’Ethereum. Les scénarios de prix, de 3 500 à 10 000 dollars, montrent l’ampleur de l’enjeu. L’écosystème continue de se renforcer. Il prouve sa résilience. L’avenir d’Ethereum se joue autant dans ses mises à jour que dans l’adoption institutionnelle.
