Le chèque énergie, qui bénéficie chaque année à 6 millions de foyers modestes en France, sera maintenu malgré les annonces du ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, concernant la suppression progressive de certaines aides exceptionnelles liées à la crise de l’inflation. En effet, le chèque énergie n’était pas inclus dans les dispositifs spécifiques évoqués par le ministre.
Le chèque énergie, une aide essentielle pour les foyers modestes
Le chèque énergie : une aide indispensable pour 6 millions de foyers
Gabriel Attal avait en effet déclaré que les dispositifs tels que les chèques exceptionnels seraient progressivement supprimés afin de réduire les dépenses publiques. Cependant, le cabinet du ministre a précisé que le chèque énergie n’était pas concerné par ces suppressions. Cette aide, qui vient en aide à près de 6 millions de foyers modestes chaque année, continuera donc d’être versée.
Une augmentation historique des tarifs de l’électricité
En parallèle, il convient de noter que les tarifs réglementés de l’électricité augmenteront de 10% à partir du 1er août. Cette hausse s’ajoute à deux autres augmentations successives de 4% en 2022 et de 15% en début d’année 2023, ce qui représente une augmentation de 31% depuis 2021. Cette augmentation historique intervient alors que l’inflation commence à diminuer. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), les prix à la consommation ont augmenté de 4,5% en juin, contre 5,1% le mois précédent.
Malgré cette hausse des prix de l’électricité, les foyers modestes pourront toujours compter sur le chèque énergie pour les soutenir dans leurs dépenses énergétiques. Cette mesure témoigne de la volonté du gouvernement de maintenir un certain niveau d’inclusivité et de soutien aux foyers les plus précaires, tout en cherchant à réduire les dépenses publiques.